Coupe du Monde au Qatar : un événement qui partage

Nous y sommes ! Le lancement de la très controversée 22ème édition de la coupe du monde de football – compétition organisée par la FIFA – aura lieu le 20 novembre, au Qatar. Singulière à bien des égards, cette coupe du monde suscite de nombreux commentaires sans pour autant manquer d’intérêt d’un point de vue sportif et événementiel. Essayons aujourd’hui de présenter la situation le plus objectivemnt possible !

Coupe du monde : corruption et absurdité écologique

Que l’on soit fan de ballon rond ou non, impossible de passer à côté des controverses soulevées par cette coupe du monde qatarienne. Les axes de débats sont multiples.
D’abord, les allégations de corruption à l’endroit de ce petit pays de Golfe. Bien que rien n’ai été à ce jour officiellement révélé, les accusations de pots-de-vins pour l’obtention de l’organisation de l’évènement sont fréquentes.

Ensuite, il y a la question climatique. La compétition devait d’abord avoir lieu en été, saison au cours de laquelle les températures peuvent atteindre les 50°C au Qatar. Des températures inadaptées à une compétition sportive. La solution qatarienne ? Climatiser les stades (8 en tout) – une aberration écologique – d’une part, et déplacer la compétition en hiver. Du jamais vu dans l’histoire de la FIFA.

Droits humains et communauté LGBTQ+

Troisième axe polémique : les accusations d’exploitation et d’esclavagisme de la main d’œuvre immigrée. Des milliers de travailleurs du BTP venus du Népal, du Bangladesh ou d’Inde pour participer à la construction de stades et autres infrastructures liées à la tenue du Mondial ont pendant des années vécu dans des conditions dégradantes. Par ailleurs, si les chiffres officiels ne font état que de trois morts sur les chantiers de construction, les chiffres réels semblerait être plutôt proche des 6 500 morts (essentiellement d’arrêt cardiaque suite à une déshydrations).

Enfin, la question LGBTQ+ se pose. Alors que les fédérations sportives internationales ne cessent de prôner une ouverture aux minorités de genre, l’organisation de la coupe du monde de football dans un pays où l’homosexualité est interdite sonne comme une contradiction.

Face à toutes ces invraisemblances, une vague de boycott a déferlé sur la France (et au-delà) ces derniers mois. Plusieurs grandes villes de France, à commencer par Lille le 1er octobre, ont effet décidé de ne pas retransmettre sur écran géant les matchs de cette coupe. Marseille, Lyon, Bordeaux et bien d’autres se sont aligné sur cette position. Les raisons de cette décision ?

La désaprobation d’un événement qui a tout d’un non-sens du point de vue des droits humains et de l’écologie. Dans un contexte de crise de l’énergie, l’argument économique est également avancé.

Parlons sport

Au-delà de ces polémiques, il y a le sport lui-même. Rappelons ici que les tenants du titre mondial sont toujours les Français, ce qui leur a permis de se qualifier pour ce Mondial. A noter dans votre agenda, les matchs de poule :

• France-Australie le 22 novembre à 20h (heure française),

• France-Danemark le 26 novembre à 17h

• France-Tunisie le 30 novembre à 16h.

Si la réussite leur sourit, les Bleus joueront la finale le 18 décembre, jour de la fête nationale du Qatar. Et connaissant les moyens virtuellement illimités de la petite monarchie, il y a fort a parier que cette journée s’avère mémorable d’un point de vue évènementiel.

Côté célébrités, signalons la présence sur le terrain de quelques cracks du ballon rond : les français Kylian Mbappé et Karim Benzema (ballon d’or 2022), le polonais Robert Lewandowski, le belge Kevin de Bruyne, le brésilien Neymar, l’argentin Lionel Messi, l’anglais Harry Kane ou encore le gallois Gareth Bale.

On souhaite dans tous les cas bonne chance à la France pour cette coupe du Monde.

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