L’évènementiel est un secteur qui doit perpétuellement se réinventer. Pour surprendre le public, pour marquer les esprits. Incorporer des installations jamais vues dans vos manifestations est l’assurance d’un buzz. A cet égard, de par ses composantes spectaculaire, interactive et ludique, l’art cinétique se démarque dans le paysage évènementiel. Mais « cinétique », qu’est ce que c’est ?

Cinétique (adj.) : qui a le mouvement pour principe

Le Robert

Plus qu’un courant artistique, l’art cinétique désigne un champ de l’art mettant la perception de l’observateur au centre de l’œuvre. Voyons plus en détail de quoi il retourne.

C’est quoi l’art cinétique ?

Art cinétique

Très proche de l’art optique, l’art cinétique désigne toutes les œuvres dont une partie est en mouvement. Plus précisément, les œuvres d’art cinétiques – qu’il s’agisse de peintures, sculptures ou installations – jouent avec ce que l’œil humain perçoit du mouvement ! La dimension spatiale, la lumière, les jeux de couleurs et les effets d’optiques sont les principaux éléments auxquels l’art cinétique à recours. La dimension esthétique et ludique est également souvent au centre de ces œuvres.

Naissance de l’art cinétique

Si plusieurs artistes se sont penchés sur les riches potentialités esthétiques du mouvement dès le début du XXème siècle (le futuristes italiens notamment), c’est sans doute Marcel Duchamp qui fut le précurseur le plus célèbre de l’art cinétique. En 1913, sa roue de bicyclette installée sur un tabouret fit en effet couler bien de l’encre. Ce n’est que dans les années 1960 que l’art cinétique se cristallise réellement. Le GRAV (Groupe de Recherche d’Art Visuel), un collectif français d’artistes, publie un manifeste en 1963.

Le manifeste de l’art cinétique

« Nous voulons intéresser le spectateur, le sortir des inhibitions, le décontracter. Nous voulons le faire participer. Nous voulons le placer dans une situation qu’il déclenche et qu’il transforme. Nous voulons qu’il s’oriente vers une interaction avec d’autres spectateurs. Nous voulons développer chez le spectateur une forte capacité de perception et d’action. »

Voilà en substance l’objectif annoncé de l’art cinétique dans les années 1960-1970. Un manifeste qui ne peut pas laisser indifférent les organisateurs d’évènement. Naissent alors de nombreuses créations plaçant le mouvement et l’interaction au cœur de l’œuvre. Petit à petit, l’art cinétique en vient à se confondre avec l’art optique. Ce dernier prend le nom d’Op Art chez les anglo-saxons. Effets d’optiques et jeux esthétiques en sont les fondements. Les grands noms de l’art cinétique sont alors Victor Vasarely, Jésus Raphael Soto et Julio le Parc.

Art cinétique et évènementiel

Arti cinétique

Après être tombé dans l’oubli un temps, l’art cinétique est à nouveau en odeur de sainteté. L’exposition Dynamo du Grand Palais de 2013 marque son année de résurrection. Les anamorphoses de Felice Varini s’amusant avec le point de vue de l’observateur marquent les esprits. Et ne manquent pas de piquer l’attention des pros de l’évènementiel

Les possibilités offertes par l’art cinétique sont en effet immenses. Le manifeste du GRAV pourrait même être repris au compte de la filière évènementielle. Placement du spectateur au centre de l’œuvre, participation, interaction, décontraction… Tout y est ! Sans oublier la dimension spectaculaire et esthétique bien sûr ! Dès lors, il s’agira de trouver l’installation la plus en adéquation avec le propos de votre événement. Il peut s’agir de structures mouvantes intégrées à votre scénographie, de mécanismes imbriqués dont le mouvement se déclenche à l’initiative de vos invités, des effets d’optique subtilement dissimulés dans le décor… Combiné au son et lumière, l’art cinétique devient une porte d’entrée vers un univers onirique et mémorable…

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