Nous y arrivons doucement mais sûrement : le métavers et le Web3 se généralisent. Ces technologies gagnent indéniablement du terrain et séduisent de plus en plus de grandes entreprises ainsi que les pontes de la Silicon Valley.

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Où en est-on exactement de l’évolution d’internet ? Quelles ouvertures pour le monde de l’évènementiel ? Moon Event tente aujourd’hui un résumé de la situation.

Le Web3, c’est quoi exactement ?

Reprenons les choses à zéro. Pour comprendre ce qu’est le Web3 ou Web 3.0, il convient de l’opposer à ses deux versions précédentes, le Web 1.0 et le Web 2.0.

  • Le Web 1.0 désigne le premier internet, décentralisé mais accessible à peu d’utilisateurs.
  • Le Web 2.0 correspond à la démocratisation d’internet mais aussi au début de l’économie de plateforme, ou économie créative. Pourquoi la nomme-t-on ainsi ? Tout simplement parce que les utilisateurs sont en mesure de monétiser leur contenu via des plateformes type Facebook, Youtube, Amazon, etc. Le souci est qu’il s’agit d’une économie centralisée, concentrée entre les mains des propriétaires de ces espaces.
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  • La grande force de Web 3.0 est justement la décentralisation de l’économie qu’il permet. Les wallets (ou portefeuilles numériques) s’appuient désormais sur la technologie blockchain, une technologie qui assure anonymat et protection des données.
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Autant dire qu’avec le Web 3.0, l’utilisateur reprends le pouvoir sur ses données et gagne en liberté. Il devient ainsi plus facile de vendre et d’acheter, via les cryptomonnaies (qui s’appuient également sur la technologie blockchain) notamment.

Quelques entreprises ont ainsi déjà généré des NFT pour fidéliser leurs clients. C’est le cas de YSL Beauté et ses NFT YSL ou Prada et ses NFT Timecapsule. Starbucks et MdDonald sont aussi sur le coup : bientôt votre avatar recevra son latte et son bigmac en même temps que vous !

Crédit photo : https://www.larevuedudigital.com/yves-saint-laurent-beaute-fait-ses-premiers-pas-dans-linconnu-du-metavers/

Et le métavers ?

Le métavers est quant à lui un concept inventé en 1992 par l’auteur de science-fiction Neal Stephenson et désignait alors la réalité virtuelle dans son ensemble.

De nos jours, le métavers se rapporte à une technologie certes encore balbutiante mais qui a pour objectif de permettre aux usagers d’évoluer et d’interagir dans un environnement 3D totalement immersif. Il est rendu possible par l’existence du Web3 et de la technologie blockchain. La notion d’avatar, sorte de projection virtuelle de l’utilisateur dans le monde virtuel, est ici central. Grace à son avatar, l’utilisateur peut jouer, se sociabiliser ou encore travailler dans des espaces dédiés.

Quelques entreprises de renom ont déjà lancé quelques opérations commerciales d’envergure dans le métavers. Zara a par exemple créé une collection de vêtements virtuels vendu dans le métavers sud- coréen Zepeto.

Crédit photo : https://www.laprovence.com/article/femina-provence/6711177/zara-sinstalle-durablement-dans-le-metavers.html

Même chose pour la marque américaine Tommy Hilfiger qui a vendu en mars 2022 des vêtements/NFT à l’occasion de la toute première fashion week virtuelle, dans le métavers Decentraland. Il était alors possible d’échanger des objets physiques contre des objets numériques.

Et l’évènementiel dans tout ça ?

D’après une étude réalisée par l’Allied Market Research, le marché de l’évènementiel mondiale devrait se situer autour de 1 500 milliards de dollars d’ici 2028 avec un taux de croissance estimé à 11,2 % entre 2021 et 2028.

Il se trouve que la pandémie mondiale a profondément changer les comportements et les projections en termes d’évènementiel. Si bien que que même si l’évènement physique reste au cœur du secteur, les versions hybrides et digitales vont très certainement gagner du terrain et donc une part de marché plus importante. La généralisation du digital event, portée par l’évolution rapide du Web3, du métavers et de la technologie blockchain, mais aussi de l’intelligence artificielle, c’est pour demain !

Quels champs d’action dans le secteur évènementiel ?

• Utiliser la blockchain comme outil d’organisation. Pour toutes les opérations de back-office, des outils s’appuyant sur la blockchain permettent de coordonner les contrats et le champ d’action des divers prestataires engagés sur un projet donné dans un écosystème unique et harmonisé.

Crédit photo : https://www.numerama.com/tech/1255380-quest-ce-que-la-blockchain.html

• Le Web3 à la rescousse pour la billetterie. Les tickets dématérialisés ne cessent de gagner du terrain. La génération et vente de billets numériques personnels est sécurisé par la blockchain. Traçabilité et impossibilité de dupliquer ou de corrompre le billet.

• Des expériences immersives grâce au métavers. Des évènements sont déjà organisés dans le métavers (on pense aux concerts virtuels de la maison de disques Warner Music Group notamment). Inviter des participants dans un espace virtuel unique et immersif est une pratique qui va se généraliser !

Crédit photo : https://www.ladn.eu/media-mutants/warner-sandbox-metavers-musique/

• Des NFT pour les participants les plus engagés. On peut imaginer offrir des NFT aux utilisateurs fidèles, leur permettant d’avoir accès à des espaces VIP ou d’autres avantages, dans le cadre d’un salon professionnel par exemple.

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Voici donc en substance où nous en somme en termes d’internet, de métavers et d’évènementiel. Un chemin qui se poursuit et qui pourrait bien nous apporter quelques surprises.

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