Le 18 mai, c’est la nuit Européenne des musées

Si le 18 mai prochain vous êtes pris d’insomnie, prenez-le comme un signe. De toutes manières, les grandes villes d’Europe n’ont pas l’intention de dormir ce jour là ! Pourquoi donc ? Tout simplement parce qu’une fois encore, on célèbre la nuit européenne des musées!

Comme d’habitude, l’objectif est d’inciter, le temps d’une soirée, de nouveaux publics à se rendre dans les musées. Que nous réserve cette 20ème édition de la nuit européenne des musées ? Moon Event tente un résumé.

La nuit européenne des musées nous invite au voyage

La culture accessible à tous, c’est en substance ce que la nuit européenne des musées a dans le viseur. Familles, jeune public et classes de la population les plus défavorisées se montrent parfois peu intéressés ou simplement pas en mesure de s’offrir le luxe d’aller au musée. Avec pour objectif de rendre les espaces de culture accessibles à tous et de sensibiliser des populations habituellement peu intéressées par ces thématiques à l’art et à l’architecture – mais aussi à l’ouverture sur l’imaginaire -, la nuit des musées (le 18 mai 2024) met le paquet !

Le temps d’une soirée, rien qu’à Paris et banlieue proche, des centaines de musées, fondations, lieux de culture (et même des châteaux !) ouvrent leurs portes, le plus souvent de manière gratuite. Des programmations spéciales sont prévues pour l’occasion : installations, artistes invités, visites guidées, conférences, concerts, spectacles et animations pour les enfants sont en effet au programme ! L’affiche de Julien Brisson, créée pour l’occasion, parle d’elle même. “Je voulais créer un visuel qui invite au voyage, à la rêverie” annonce l’homme avant de détailler l’affiche.

“Dans ce visuel, le sapin, la nuit étoilée, l’arche avec cette notion de passage, le côté assez minimaliste : ce sont des éléments qu’on retrouve souvent dans les œuvres des surréalistes et qui appellent au voyage. Les lunes éclairées qui passent sous l’arche et entrent dans le musée font référence à la multitude de l’offre proposée au public lors de l’événement. J’ai fait attention à la maîtrise de la lumière et des ombres, au blanc qu’on retrouve dans les musées mais qui reste chaleureux, je voulais qu’on sente l’espace et le volume. Et j’ai ajouté un fauteuil en face de l’escalier pour inviter le spectateur à la contemplation.”

Quelques sites à découvrir ou redécouvrir

Nous ne saurions que trop vous recommander de vous procurer l’agenda des évènements de la nuit européenne des musées de la ville ou région où vous vous trouverez le 18 mai. Il y a fort à parier pour qu’il ait beaucoup à faire! Parallèlement, nous vous proposons ici quelques lieux et sites plutôt exceptionnels à visiter pour l’occasion.

  • Musée national Jean-Jacques Henner. Non loin du parc Monceau (17e arrondissement de Paris), ce musée dédié à l’artiste-peintre du même nom ouvre ses portes et donne à voir l’ampleur de l’œuvre de ce portraitiste et paysagiste du XIXe siècle.
  • Musée des Tumulus de Bougon . Sur un terrain de 24 hectares, ce musée archéologique des Deux-Sèvres (Nouvelle-Aquitaine) est une collection de 7 000 tumulus, des constructions de pierre de l’âge Néolithique abritant des chambres funéraires. Pour la nuit européenne des musées, une murder party est organisée ici !
  • Les pêcheries, musée de Fécamp . Direction la Normandie pour découvrir le sensationnel belvédère du musée de Fécamp. Centre d’interprétation de la pêche, collection de Beaux-Arts et de mobilier normand ancien, cabinet de curiosités… ce musée original réserve quelques surprises.
  • Centre Pompidou-Metz . Avec sa flèche de 77 mètres de haut, le musée d’art contemporain de Metz est un œuvre à part entière. Conçu par Shigeru Ban et Jean de Gastines, le musée, aves ses courbes et contre-courbes joue sur la notion d’équilibre instable. Chaque détail de la construction vaut le coup d’œil !
  • Musée des Confluences. Le bien-nommé Musée des Confluences lyonnais (bâti là où se rencontrent Rhône et Saône) est intéressant pour sa construction atypique. Des facettes asymétriques et métalliques font en effet office de façade, mettant à l’honneur l’élément eau et sa fluidité.
  • Les Abattoirs. C’est dans d’anciens abattoirs de style néo-classique (1827) en briques roses que ce musée toulousain accueille les visiteurs. Si les arcades et la monumentale nef de l’édifice impressionnent, que dire du sous-sol et de sa salle immense lové à 11 mètre de profondeur ?

Naturellement, ces quelques suggestions franco-françaises sont tout à fait suggestives ! Nous ne saurions que trop vous inviter à vous renseignez pour savoir ce que le 18 mai réserve autour de vous, en France mais aussi dans le reste de l’Europe !

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