Les activités industrielles de nos sociétés garantissent un accroissement de l’effet de serre. Le rejet dans l’atmosphère de plus en plus de dioxyde de carbone induit des changements climatiques néfastes pour la vie organique. Par conséquent, pourquoi ne pas lier écologie et organisation d’un séminaire pour le bien de tous.

La prise de conscience est une première étape mais la mise en pratique d’actions réellement écologiques en est une autre. Si de nombreux acteurs économiques reconnaissent la nécessité de bouleverser leur modèle de production, l’événementiel n’a pas à s’abstenir de participer à ce changement de mentalité. La proposition de concepts soucieux de l’environnement apparait comme une responsabilité sociétale.

Des acteurs de l’événementiel, engagés dans le développement durable, ont créé la norme Iso 20121. Le but de cette initiative est d’accorder une place prépondérante à l’écologie dans l’organisation d’événements. Une trentaine de pays et d’organismes se sont mobilisés afin de l’élaborer.

Le choix du logement

Les différentes strates du projet se consacrent à une empreinte carbone réduite au minimum. Dans un premier temps, le choix du lieu oblige à se tourner vers une structure respectant l’environnement dans lequel elle est installée. Les écolodges réunissent les conditions propres à un tourisme écologique. A l’inverse des complexes hôteliers, ceux-ci sont à taille humaine, quelques dizaines de chambres, et n’empiètent pas sur la faune et la flore afin de les préserver le plus possible de la présence humaine. Les établissements reconnus comme étant éco-responsable bénéficient d’un label comme le HQE (Haute Qualité Environnementale), l’« Ecolabel » ou « La Clef Verte ». Ils contrôlent notamment leur consommation d’énergie, recyclent leurs déchets et assurent à leur clientèle une accessibilité par les transports en commun.

Pour moins polluer, partager les transports

Les moyens de locomotion doivent également être étudiés pour réduire considérablement l’empreinte carbone des convives. Pour ce faire, converger vers un seul et même mode de transport semble la meilleure option. Dans ce cas précis, s’attacher les services d’une compagnie d’autocars pour déplacer tous les invités avec peu de véhicules. Les retardataires sont contraints de communiquer les uns avec les autres pour préparer le trajet en co-voiturage. Cette disposition engage moins de voitures sur les routes et atténue le rejet de CO2 dans l’atmosphère.

La nature comme terrain de jeu

Une fois sur place, les animations proposées invitent les hôtes à s’imprégner de la nature environnante plutôt qu’à se brûler les rétines sur une multitude d’écrans, accompagnée d’effets lumineux. Cette initiative est idéale pour tous les travailleurs sur ordinateur dont le labeur sur une chaise en face d’un écran pendant des heures durant fatigue le corps et l’esprit. La verdure et les grands espaces incitent à se dépenser physiquement et à se ressourcer spirituellement. Les longues journées en entreprise empêchent bon nombre de salariés de s’adonner au plaisir d’une activité sportive, pendant la semaine, pour se défouler et s’entretenir. L’occasion de s’y consacrer, quelques jours, avant de perpétuer ce rituel dans la vie quotidienne, s’avère être une bonne décision. Les moins sportifs se tournent vers des balades champêtres pour découvrir une région, tandis que les flemmards peuvent se contenter du calme ambiant afin de se préserver de toutes actions épuisantes pour se requinquer.

Les enjeux de l’écologie

Au-delà des animations ludiques ou de l’oisiveté, le séjour est propice à une sensibilisation sur les questions écologiques. Sur la forme d’un think tank, des personnalités ou des acteurs de la cause écologique se succèdent pour informer les convives sur les enjeux, les nouvelles interventions citoyennes, politiques ou scientifiques. Comprendre et agir sont subséquents à une bonne communication sur le sujet défendu.

Solliciter les artisans locaux

La restauration représente un segment écologique important dans l’organisation de ce type de séminaire. Le meilleur moyen de rester conformes aux attentes est de confier à un traiteur le choix de produits régionaux et de saison pour éviter tout produit d’importation. Ce dernier doit également penser aux portions qu’il sert pour prévenir le gaspillage.

Attention aux déchets

La dernière phase concerne la gestion des déchets. Ils doivent être séparés des objets réutilisables avant leur envoi vers des déchèteries ou des centres de tri. Des associations peuvent récupérer le reste pour en disposer ultérieurement. Point essentiel de la fin d’un événement éco-responsable, la transmission à des oeuvres caritatives de l’excédent de nourriture plutôt que de tout jeter. 

A l’issue de ce séminaire, les participants reprennent leur existence, agrémentée de nouvelles habitudes de consommations et de savoir-vivre à inculquer à leurs proches. Perpétuer et enseigner ces pratiques démontrent qu’un événement éco-responsable à une utilité autre que ressourçante et vivifiante.

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