Technologie 2024 : les grandes tendances

La société Capgemini a publié en janvier un rapport dévoilant les tendances technologiques à suivre en 2024. En ressort que si l’intelligence artificielle (IA) générative a fait parler d’elle depuis quelques temps et continuera de le faire cette année – il faut dire que la révolution est réelle -, d’autres technologies majeures et non moins futuristes sont sur le point d’émerger. Des outils arrivant à maturité et qui pourraient contribuer à relever les défis auxquels nos sociétés sont actuellement confrontées.

Tendance technologie 2024 : l’IA générative au centre du viseur

Si l’IA générative a fait une entrée remarquée dans nos quotidiens il y un peu plus d’un an (fin 2022), il semblerait que son utilité se confirme et se renforce début 2024.

D’ailleurs, il y a fort à parier pour que cette année voit émerger des modèles plut petits et moins coûteux que les actuellement plébiscités “grands modèles de langage” (Large Language Models, LLMs), type ChatGPT. Il s’agira d’installations plus compactes et dotées de capacités de traitement limitées mais adaptées à l’entreprise qui l’utilise. Cela permettra notamment à des structures plus modestes de tirer parti de l’IA générative sans avoir besoin de faire appel à un expert.

Bref, l’IA va devenir une technologie plus accessible et polyvalente.

Les technologies post-quantiques arrivent

L’informatique quantique désigne un domaine mêlant informatique, physique et mathématiques utilisant la mécanique quantique dans le but de résoudre des problèmes complexes. La puissance de calcul des ordinateurs est aujourd’hui telle qu’elle rend possible de dangereuses cyber-attaques.

Conséquence : 2024 va voir se renforcer le développement de technologies quantiques – et mêms post-quantiques – en mesure de crypter et protéger des données plus efficacement.

De fait, une loi allant dans ce sens (le Quantum Computing Cybersecurity Preparedness Act, pour “loi sur la préparation à la cybersécurité de l’informatique quantique”) devrait être adoptée aux Etats-Unis en début d’année et exigera de toutes les organisations travaillant pour l’Etat qu’elles migrent vers la cryptographie post-quantique. Une évolution très récente qui redéfinit profondément les normes de protection en matière de cybersécurité à échelle mondiale !

Tech 2024 : les semiconducteurs

Qu’est ce qui se vend le plus au monde ? Devant le pétrole brut et les véhicules motorisés ? Les composants semi-conducteurs ! Ces matériaux – tels que le silicium ou le germanium – aux propriétés spécifiques sont indispensables à la transformation digitale (électronique et physique des composants).

Dans le domaine, il existe une loi jusqu’à maintenant opérante, la loi de Moore, selon laquelle “la puissance de calcul d’une puce électronique double tous les deux ans tandis que son coût diminue de moitié”. Or, il semblerait que cette logique atteigne à présent ses limites.

Toutefois, les semi-conducteurs restent fondamentalement importants : les puces sont de plus en plus petites (2 nanomètres) et les transistors se mesurent en atomes ! Conséquence : en mettant en réseaux ces nanotechnologies de plus en plus puissantes, la transformation digitale de nos objets va s’accélérer. Smartphones et véhicules électriques mais aussi services télécoms et datacenters vont s’en trouver bouleverser. On n’arrête pas le progrès !

Les batteries du futur sont déjà là

Parmi les nombreux défis énergétiques, économiques et environnementaux, la capacité de stockage et le coût des batteries est central. Pour soutenir la mobilité électrique (et la transition énergétique vers les énergies renouvelables), il est essentiel d’être capable de stocker de l’énergie sur la durée !

Si les batteries LFP (lithium ferro-phosphate) et NMC (nickel manganèse cobalt) ont tendance à devenir la norme pour les batteries de véhicules électriques, d’autres combinaisons chimiques sont à l’étude. Il y a par exemple la batterie sans cobalt (sodium-ion) et la batterie à l’état solide.

Des technologies permettant de plus grandes capacités de stockage, une durée de vie plus longue, mais aussi une réduction de notre dépendance à des matériaux tels que le lithium, le nickel, le cobalt.

Technologie spatiale

Il semblerait que 2024 marque le début d’une seconde ère spatiale, avec cette intention formulée : l’homme retourne sur la lune ! Cette nouvelle exploration, menée aussi bien par des entités gouvernementales que par des acteurs privés, va stimuler l’innovation et permettre le développement et le perfectionnement de nouvelles technologies telles que la 5G, le big data, l’informatique quantique ou encore les systèmes satellitaires avancés. Le tout au service des défis terrestres actuels
(surveillance des risques climatiques, un meilleur accès aux télécommunications, défense).

Vers l’infini, et au-delà !

Pour plus d’actualités sur la planète évènementielle, restez connectés à Moon Event,

Partagez cet article !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.