Après ChatGPT, l'IA passe à la création de vidéos

Après ChatGPT, l’IA passe à la création de vidéos, et c’est vraiment bluffant

Les fins observateurs – et utilisateurs – de nouvelles technologies auront sans doute déjà vu passer la nouvelle. Pour les autres, apprenez ici qu’une nouvelle petite révolution dans le monde de l’intelligence artificielle est en cours. OpenAI, à l’origine de ChatGPT : lance Sora, son générateur intelligent de contenu vidéo hyper réaliste. Moon Event fait les présentations.

Sora, une IA spécialisée dans la création vidéo

Personne n’a échappé aux prouesses de l’intelligence artificielle (IA) de l’application ChatGPT, lancée il y a un an et demi par l’entreprise OpenIA. Bien que le prototype soit encore en rodage, impossible de ne pas reconnaitre à l’agent conversationnel artificiel des qualités pour ce qui a trait à l’information, le divertissement et la création de contenu textuel. Même constat pour le générateur artificiel de contenu visuel, Dall-E, lancé par OpenAI également : les créations photographiques digitales de la machine sont remarquables !

Eh bien, c’est à présent au tour du format vidéo d’être investit par l’IA : Sora, c’est le nom donné à cet outil de création de contenu visuel en mouvement. Avec Sora, il devient possible de générer une vidéo à partir d’un scénario élaboré en amont. Le cinéma et les réalisateurs n’ont qu’à bien se tenir ? Pas si sûr.

Sora : des premiers résultats bluffants de réalisme

Il est en effet possible, en proposant à l’outil Sora un scénario simple pouvant tenir en une simple phrase, de voir naître une vidéo d’environ une minute tout ce qu’il y a de plus réaliste ! N’est qu’à jeter un œil aux publications d’OpenAI sur son site internet pour s’en convaincre ! Est associée à chaque vidéo la demande à l’origine de la dite-vidéo.

Exemples de vidéo générées par l’outil Sora

La précision et le réalisme des contenus créés sont particulièrement impressionants. La start-up explique sur sa plateforme que bien que l’outil soit encore en phase de perfectionnement, il sera à terme en mesure de “générer des scènes complexes avec plusieurs personnages, des types de mouvements spécifiques et des détails précis”. Mais ce n’est pas tout ! Sora pourra aussi rallonger des vidéos déjà existantes mais aussi générer des vidéos à partir d’images fixes.

IA et vidéo : une technologie encore balbutiante

Certes la nouvelle est réjouissante, mais la patience va être de mise ici. A l’heure actuelle, le site internet accumule en effet encore les défaillances. Ainsi Sora confond régulièrement les directions (droite-gauche) et les vidéos générées manquent parfois de fluidité dans l’enchainement des images. Il y a toutefois fort à parier pour ces soucis soient bientôt dépasser.

La principale inquiétude que soulève Sora n’est pas tant liée à ses bugs que justement à bon fonctionnement, et, pour être tout à fait exact, à son réalisme. C’est en effet la question du deepfake qui se pose, un phénomène qui peut poser de réels problèmes de sécurité, le deepfake étant une technique de synthèse basée sur l’IA consistant à superposer des fichiers vidéo ou audio sur d’autres fichiers vidéo ou audio. Nommée aussi hypertrucage, cette technique peut en effet être utilisée de manière malveillante pour créer des fakes news et autres infox (contraction des mots info et intox). Tant et si bien que Sora n’est pour le moment pas encore accessible au grand public. Des tests doivent encore être menés avant que les réalisateurs commencent à s’interroger sur la pérennité de leur métier !

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