Top 10 des décors les plus sensationnels de la Fashion Week 2023

Qui dit fashion-week dit podium de défilé. Et pour la présentation des collections de la nouvelle saison automne-hiver 2023-2024, les chef-décorateurs n’ont pas manqué d’imagination. De Londres à Milan, de Paris à New York, revenons sur les incroyables scénographies nées de l’imagination de géniaux esthètes.

Voici notre TOP 10 des décors les plus remarquables ou éblouissants de la fashion-week.

Les roses de Richard Quinn

C’est le créateur britannique Richard Quinn qui a proposé le décor fleuri du Seymour Leisure Centre lors de la Fashion-week de Londres. Le sol en damier a été garni de milliers de roses délivrant leur délicate fragrance.

Une subtile mise en scène visuelle et olfactive pour sublimer une collection orientée mode nuptiale. Le tout soutenu par une soundtrack live d’exception (English Chamber Orchestra et London’s Bach Choir).

Les camélias de Chanel

Chanel et le camélia n’en sont pas à leur premier flirt. En mettant la fleur au centre de la scénographie, Virginie Viard (directrice artistique de la marque) a voulu rendre homme à ce “code éternel de la Maison”.

Colossale et d’une exquise douceur, l’élégante reproduction d’un camélia rouge profond – rendu plus puissant encore par la chaude obscurité générale – a ainsi flotté au-dessus du défilé parisien.

Armani joue à domicile

C’est dans son propre palazzo que l’éminent Giorgio Armani a décidé de conclure la Fashion-week milanaise ! Et non sans raison.

Le créateur a en effet présenté dans une mise en scène théâtrale et domestique plus de 70 vêtements se combinant à merveille avec l’art de rester à son domicile et de prendre soin de soi. Marbre et jeux de miroirs étaient au rendez-vous.

Missoni et le drapé flottant

A Milan toujours, Filippo Grazioli, directeur artistique de la maison italienne Missoni, a misé sur le drapé en mouvement. De belles étoffes de tissus clairs gonflées et mises en action par un vent d’artifice sont ainsi entrer en résonnance avec les motifs zig-zag emblématiques de la marque.

Bottega Veneta et l’Antique

Restons à Milan pour apprécier l’ingénieuse mise-en-scène de Matthieu Blazy. Le créateur numéro 1 de la marque Bottega Veneta a couvert le sol d’un vaste hangar abandonné d’une hypnotique moquette menthe à l’eau mouchetée d’impacts noirs aléatoires.

Pour conférer un caractère antique voire dramatique au défilé, il n’a pas hésité à meubler l’espace de sculptures et autres imposantes statuettes de bronze. Un aller-retour fashion un siècle avant notre ère.

Éclats de couleurs et de lumières pour Dior

Pour ce défilé hommage à Catherine Dior (sœur de couturier de la célèbre Maison) baptisé Valkyrie Miss Dior, l’artiste portugaise Joana Vasconcelos a été sollicitée pour inventer un décor singulier et féminin.

Le résultat : une combinaison organique et lumineuse, scintillante, de sculptures d’inspirations florales et gaies. Etourdissant et somptueux !

Tory Burch et la féérie

Direction le Hall de Lumières des Lumières, une ancienne banque new-yorkaise, pour découvrir une scénographie signée Tory Burch.

De belles pièces drapés savamment agencées répondant à une illumination bleue plutôt consistante ont concourus à faire naître une atmosphère onirique rappelant l’univers rêvés des contes de fées. Une évasion sensorielle réussie !

Fendi joue la sci-fi

C’est à Bureau Bétak qu’a été confiée la futuriste et minimaliste scénographie du défilé Fendi, à Milan. Avec Kim Jones aux manettes, le public a vu se succéder dans cette envolée presque spatiale les silhouette des mannequins semblant arrivés du fond d’un tunnel sans fin.

Seul un puissant projecteur – dont l’émetteur avait préalablement été habillé d’une sorte de mandala évoquant la pureté de l’esprit – permettait de distinguer les mouvements du show. Cosmique !

Louis Vuitton, la tradition et l’immersion sensorielle

Une opulente salle du Musée d’Orsay a été l’écrin du défilé Louis Vuitton cette année, piloté par Nicolas Ghesquière.

Pour l’occasion, c’est une expérience sensorielle immersive imaginée par l’artiste Philippe Parreno et le chef décorateur James Chinlund qui a été proposé au public. Le ronronnement des rues parisiennes mêlé à des sons d’orages comme bande-son.

Yves-Saint-Laurent ou l’intimité nue

Un podium surélevé que cinq chandeliers éclairent. Voilà le setup intimiste et épuré du défilé nocturne Yves-Saint-Laurent né de l’esprit d’Anthony Vaccarello. Le propos ? Souligné le caractère intemporel du style de la Maison et inciter le public à admirer les élégants modèles de la nouvelle collection plutôt qu’à être ébloui par le décor !

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